LES MEMBRES DU JURY : Sarah Coscas – Villejuif · Julien Cabé – Clermont-Ferrand · Laurence Lalanne – Strasbourg
Aim: Within subject craving changes has been prospectively associated to substance use and relapse making it a target of choice for treatment interventions. However, as a subjective and fluctuating phenomenon it is monitored through self-reports that may be difficult for some subjects to report and sustain overtime. The need for an objective identification of craving across all addiction types is critical for more efficient treatment and of major interest for advancing our understanding of craving mechanisms. This study aimed to further identify physiological signals of craving, previously reported in daily-life as the Autonomic Craving Signature. Results: The protocol was completed by 73 participants, with a mean age of 33.9 years and 54.41% women, contributing 3,116 EMA responses (83.05% completion rate) and 10,173 hours of physiological data (10.6 hours/day per participant). Among the analyzed data, 37.5% were related to tobacco, 37.5% to cannabis, and 25% to alcohol users. PCA identified thirty-one principal components explaining 99% of variance. Electrodermal activity and heart rate variability emerged as key signals shared across addiction groups. Linear Discrimination Analysis enabled craving discrimination with an accuracy of 69.22% (p=0.01). Conclusions: The performance of the classifiers supports the feasibility of identifying craving in daily-life from physiological data, hence supporting the development personalized and precision interventions based on craving-specific physiological signals. These findings pave the way for objective craving detection and novel just-in-time adaptive interventions targeting craving without the need for sustained craving awareness by the patient which may increase treatment effectiveness and patient adherence.
LES MEMBRES DU JURY : Alice Deschenau – Bagneux · Faredj Cherikh – Nice · Patrick Bendimerad – La Rochelle
Objectifs : Cette communication analyse l’impact de l’offre de jeux d’argent et de hasard (JAH) et des pratiques de l’industrie des JAH (commerciales, publicitaires et de prévention) sur les usages des jeunes. Dans un contexte d’accroissement des opportunités numériques de jeu et d’intensification des sollicitations marketing, cette recherche vise à mieux appréhender les conséquences sur une population singulièrement exposée aux risques d’addiction. Résultats et conclusions : La recherche s’inscrit dans le champ des travaux sur les déterminants commerciaux et sociaux de la santé. Elle souligne l’influence d’un marketing intensif et ciblé, notamment via les réseaux sociaux et des influenceurs, dans la normalisation des pratiques de JAH, contrastant avec une prévention encore insuffisante. Les usages problématiques de jeu apparaissent fortement liés à une socialisation précoce, l’exposition à une offre abondante et la valorisation de la prise de risque financière comme modalité d’affirmation de soi. En mettant en lumière les motivations spécifiques des jeunes, notamment chez les populations vulnérabilisées, cette présentation propose une réflexion sur la manière dont les inégalités sociales se traduisent et s’amplifient à travers l’adoption de pratiques de JAH à risque, soulignant l’urgence d’adapter les stratégies de prévention et de régulation à ces nouveaux enjeux. La communication présentera les travaux post-enquête actuellement menés afin de co-construire avec un groupe de professionnels de la jeunesse un outil de prévention des risques associés aux JAH spécifiquement adapté au public jeune.
LES MEMBRES DU JURY : Marie Grall-Bronnec – Nantes · Morgane Guillou – Brest · Hassan Rahioui – Paris
Introduction: Opioid use disorder (OUD) is a significant concern in correctional settings, with buprenorphine being a common substitution treatment. However, misuse of oral buprenorphine is prevalent in prisons, leading to reduced treatment efficacy and increased risks. This study explores the potential of extended-release buprenorphine (Buvidal®) to mitigate misuse within a prison environment. Results:The questionnaire revealed that most patients had a history of heroin use and continued to experience withdrawal symptoms on oral buprenorphine. While 70% of patients were aware of Buvidal®, only 20% expressed willingness to switch, primarily due to fear of injections. The interviewed patient reported positive outcomes with Buvidal®, including reduced cravings and cessation of illicit drug use. However, the study identified challenges such as the high cost of extended-release buprenorphine and limited access to external support for continuity of care after release. Discussion: extended-release buprenorphine shows promise in reducing buprenorphine misuse in prisons by eliminating the potential for diversion and improving treatment adherence. However, addressing patient concerns about injections and ensuring access to aftercare services are crucial for successful implementation. successful implementation.
Conclusion: Transitioning from oral buprenorphine to extended-release buprenorphine represents a promising strategy for preventing misuse and improving outcomes for inmates with OUD.
LES COACHS : Anne Borgne – Paris · Tristan Hammonière – Paris · Romain Icick – Paris
LES MODÉRATRICES : May Boumendjel – AJPJA · Chanaëlle Obadia – AJPJA
Fondée en 1872 par Claude Bernard et Louis Pasteur, Association Addictions France est reconnue d’utilité publique et agréée d’éducation populaire. L’association propose un accompagnement global des personnes qui conjugue prévention, réduction des risques et soins. Elle est également force de proposition pour faire évoluer les opinions et la législation. L’association intervient sur toutes les conduites addictives : alcool, tabac, cannabis, médicaments psychotropes, drogues illicites, pratiques de jeu excessives et autres addictions sans substance. Implantée sur l’ensemble du territoire national, elle accompagne chaque année plus de 85 000 personnes au sein de ses 98 centres d’addictologie.
Les addictions constituent un enjeu majeur de santé publique et de société. Le Fonds Addict’AIDE, outil d’intérêt général, est né de la volonté d’apporter des réponses complémentaires à une problématique et à des souffrances insuffisamment prises en compte.
Sa raison d’être est de réunir, dans une dynamique commune et complémentaire, les patients, les familles, les associations, les professionnels de santé, les scientifiques et les acteurs du monde du travail, pour mieux parvenir à faire baisser l’addiction en France (produits et comportements), et à en réduire les risques et les dommages.
Le Fonds Addict’AIDE est présidé par le Pr Amine Benyamina, psychiatre, addictologue, par ailleurs chef du département de psychiatrie et d’addictologie de l’Hôpital Paul Brousse à Villejuif et président de la Fédération française d’addictologie. Il a été créé en 2014 par le Pr Michel Reynaud, père fondateur de l’addictologie française.
RELATIONS PRESSE • Congrès de l’ALBATROS
Annie EGGERMANN
+ 33 (0) 1.84.20.11.92
+ 33 (0) 6.07.78.50.83
KATANA santé • 29 rue Camille Pelletan 92300 Levallois Perret • France
www.katanasante.com
Communiqué de presse – 27 mai 2025
Le Professeur Amine BENYAMINA a le plaisir de vous inviter à la 19e édition du Congrès International de l’ALBATROS qui aura lieu les mardi 10, mercredi 11 et jeudi 12 juin 2025 au Novotel Tour Eiffel – 61 quai de Grenelle – Paris 15e.
Le congrès de l’ALBATROS est un rendez-vous incontournable dans le domaine de l’addictologie. Il rassemble les acteurs de tous horizons : universitaires, cliniciens, chercheurs. C’est l’occasion de rencontrer les meilleurs experts mondiaux afin de discuter des sujets d’actualité.
« Je vous propose d’analyser cette année l’influence de divers contextes : politiques, climatiques, sociaux et scientifiques.
La mise en place de politiques de santé publique, l’accès aux soins et les stratégies de réduction des risques sont profondément modelés par les décisions gouvernementales.
Parallèlement, le changement climatique représente une menace insidieuse qui accentue les inégalités sociales et crée de nouveaux facteurs de stress, aggravant les comportements addictifs, en particulier dans les populations exposées à des catastrophes naturelles ou à l’instabilité économique.
Sur le plan social, nous devons également reconnaître que l’isolement, l’anxiété collective et l’effritement des liens communautaires peuvent favoriser les addictions.
Explorons donc ensemble cette année au congrès de l’ALBATROS les pistes permettant d’atténuer ces facteurs environnementaux pour améliorer la prise en charge et la prévention des addictions. »
Une traduction simultanée Français-Anglais est prévue. Le programme complet est téléchargeable sur le site https://congresalbatros.org/wp-content/uploads/2025/05/2025_CONGRESS-BOOK-1.pdf
Nous restons à votre écoute pour organiser, si vous le souhaitez, des interviews pendant le congrès avec les experts présents.
Au plaisir de vous accueillir le 10 juin prochain.
Bien cordialement
RELATIONS PRESSE Congrès de l’ALBATROS
Annie EGGERMANN
+ 33 (0) 1.84.20.11.92
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E-mail : a.eggermann@katanasante.com